Le Messie Vient a son Peuple

L’apôtre Jean commence son évangile en parlant de l’origine et la mission de Jésus, et écrit: «Au commencement était la Parole. (Messager, Porte-parole) La Parole était auprès de Dieu et la Parole était un divin (si le mot grec θεος, Téos, n'est pas précédé d'un article déterminatif, devient adjectif). Celui-ci était avec Dieu au commencement, et tout a été fait médian lui, donc sans lui, ni une seule chose de tout ce qui existe, a été faite… il était dans le monde, mais le monde qu’avait été fait médian lui, ne l’a pas reconnu. Il est venu aux siens, mais les siens ne l’ont pas reçu, et pourtant il a donne à tous ceux qui l’ont reçu la faculté de devenir des fils de Dieu, à tous ceux qui portent foi en son nom» (Jean 1:1…5 et 10…12).

Isaïe avait annoncé: «Ainsi le Seigneur même vous offrira une signal: Voila que la vierge est enceinte et enfante un fils qu’elle nommera Emmanu-El (אל-עמנו: Avec nous est un puissant)» (Isaïe 7:14). Et comme il avait prédit, Marie, une jeune femme de la descendance du roi David, écouta les paroles de Gabriel, l’envoyé pour lui annoncer la naissance du Messie et lui demander si elle acceptait de l’enfanter, et elle répondit «Voici la servante du Seigneur, soit fait en moi selon ta parole» (Luc 1:37). L’ange lui dit: «esprit saint viendra sur toi et le pouvoir du Très-haut te couvrira de son ombre, et celui qui sera généré sera pur, et sera appelé Fils de Dieu» (Luc 1:31…35).

Et la première des étoiles de matin, le porte-parole ou Parole de Yahúh, renonçât à son existence divine, une existence que Dieu transféra au sein de Marie, qui l’enfanta comme être humain et l'appela Jésus (en hébreu Yahúshua ou Yahúh sauve).

Durant sa vie sur la terre, Jésus exposa le vrai sens de la Loi d'Israël, et suivant l'esprit et la lettre, il conquis le droit a la vie sans mort que la Loi promettait a tous ceux qui l’obéissaient parfaitement, puisque Yahúh avait dit à Moïse: «Je suis Yahúh, votre Dieu. Vous observerez mes lois et mes ordonnances, et l'homme qui les mettra en pratique, vivra par elles» (Lévitique 18:5). Aucun de ceux qui cherchaient leur justification par moyen de la Loi, avait jamais atteint la vie, mais Jésus, «durant les jours de sa vie comme un homme, offrit des prières et des supplications, invoquant intensément avec des larmes, à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il fut écouté à cause de sa crainte de Dieu». (Hébreux 5:7) «Il ne commis pas péché et ne parla pas mensonge» (1Pierre 2:22), ainsi, il conquis la vie promise, une vie sans la mort comme celle qu’Adam avait reçu, et qu’il l’offrit en rançon de celle de l'humanité. Au sujet de cela, Paul écrivit: «comme par une seule offense la peine a atteint tous les hommes, par un seul acte de justice, la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, aussi par l'obéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus justes» (Romains 5:16...19). «Pourquoi donc la Loi? Elle a été donnée à cause des transgressions, jusqu'à ce que la descendance qui avait été promise, a été manifestée et ratifiée par les anges et par un médiateur… Ainsi la Loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin d'être justifiés par la foi» (Galates 3:19, 24).

Le peuple d'Israël, longtemps dominé par l'Empire Grecque et plus tard par l'Empire romain, était habitué á l’enseignement des scribes et des pharisiens, qui avaient introduit dans l'enseignement religieux, certaines croyances qu'invalident les principes de la Loi et les écrits des prophètes. Ainsi, abandonnant l’enseignement de l’esprit de Dieu, ils attendaient un Messie qui les délivrerait de la domination étrangère, et á cause de ce fait, ils n’ont pas reconnu Jésus comme l’envoyé de Dieu, et ils ont refusé sa médiation et ses paroles.

Pour cette raison, Jésus dit a leur enseignants: «Isaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, comme il est écrit: ‘Ce peuple-ci m'honore avec leur lèvres, mais son cœur est fort éloigné de moi. Pourtant ils m'honorent en vain, parce que ils enseignent des préceptes d’hommes comme doctrines. Vous avez abandonné les décrets de Dieu et vous obéissez des traditions d’hommes… Vous désobéissez donc le commandement de Dieu afin de soutenir votre tradition’» (Marc 7:6…9).

Selon la volonté de son Père, Jésus annonça le royaume des cieux, et enseigna ses disciples ce qu’ils devaient demander assidûment a Dieu; il leur dit: «Priez-lui ainsi: notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite comme au ciel, aussi sur la terre» (Mathieu 6:9…10)

Tous ceux qui acceptent ses paroles, doivent donc demander à Dieu de réaliser son dessein sur la terre et d’établir son règne, puisque ils attendent «un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habite» (2Pierre 3:13), en paroles de Paul, «la future terre habité que nous (les disciples de Jésus) déclarons» (Hébreux 2:5). Car «Christ, après de s’avoir offert une seule fois afin d’abolir pour toujours les péchés de plusieurs, se manifestera de nouveau pour une seconde fois, quoique non plus par rapport au péché, mais pour ceux qui l’attendent pour être sauvés». (Hébreux 9:28)

Il garantît: «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et cette heure, personne ne sait rien, même pas les anges dans le ciel, même pas le Fils, seulement le Père». (Mathieu 24:35…36) Et dit a ceux qui le suivaient: «Si vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous délivrera». (Jean 8:31…32)

Pour comprendre la grandeur de cette libération, ceux qui veulent suivre Jésus doivent, non seulement connaître et comprendre ses paroles, mais persévérer dans son enseignement, sans prendre en considération certaines doctrines d'origine philosophique ou de la tradition populaire, ajoutées dans le temps, à la foi que Jésus, ses apôtres et les premiers disciples professait sous la guide de l’esprit de Dieu.

L’apôtre Paul nous exhorte à respecter «le principe de ne pas aller plus loin de ce qui est écrit, pour que personne ne se croit supérieur aux autres» (1Corinthiens 4:6), car en ce qui concerne la saine doctrine apostolique (2 Timothée 4:3, et Tite 2:1), Jésus avait dit a Jean dans sa révélation: «Je ne vous impose pas d'autre fardeau que celui de saisir fermement ce que vous avez déjà, jusqu'à mon retour» (Apocalypse 2:24...25).